Partir au Burkina-Faso, en Afrique, enfin ! Grâce à Yvette et Laurent, et l’association Solidarité Burkina, nous allions mes parents, Amélie et moi, découvrir « pour de vrai » ce continent. Depuis toutes ces années que nous adhérons à l’association, et que nous participions à notre mesure aux actions développées en Côte d’or pour récolter des fonds, nous allions rencontrer les enfants sur place, et les adultes qui les encadrent ; toutes ces familles, le village de Léo et plus encore.

« L’Afrique » comme on dit, j’étais attirée par elle ; depuis longtemps, je souhaitais y aller – ses modes de vie, la culture, les paysages arides ou luxuriants, le dénuement, la musique, les rites, l’oralité, le poids des mots et des ancêtres, les gens, les habitants, les jeunes, les vieux, les mamans, les chefs de village, les fétiches, les cérémonies, les griots, la poésie et la musique, les marchés locaux, les recettes, la culture vivrière, les wax … J’avais une idée précise de ce que j’imaginais être la vie la-bas, j’avais tout de même une appréhension aussi, rien n’est jamais sans danger et les attentats récents qui se sont tenus à Ouaga le confirment.
Nous voilà partis pour les deux dernières semaines de décembre 2014, nous fêterions Noël et le nouvel an sur place. Un véritable road trip qui nous mènera de la capitale et ses environs, à Léo dans le sud limitrophe au Ghana, puis Bobo en allant vers la Côte d’Ivoire.
Carnet de voyage réalisé sur place. croquis sur le vif feutres et aquarelles, embarqué en minibus, sur les pistes, dans la rue, dans les concessions… chez Yvette et Laurent, où je pouvais, comme je pouvais, avec mes 1 an 1/2 de dessin derrière moi, mais des souvenirs fixés comme jamais.
NB : L’association Solidarité Burkina travaille en collaboration étroite avec une association burkinabée afin de scolariser des enfants atteints de handicaps moteurs ou intellectuels (grands handicaps) qui étaient jusque-là laissés pour compte : ramassage scolaire, repas, apprentissages scolaires, fonctionnement du centre d’accueil des enfants à Léo, encadrement par un infirmier à mi-temps et une éducatrice/enseignante, 1 cuisinière, culture d’un lopin de terre (emploi de 8 personnes). Après avoir construit le centre d’accueil sur un terrain mis à disposition par les sœurs qui tiennent un dispensaire médical et une maternité, le projet de l’association est de créer une ferme pédagogique : acquérir un terrain, creuser un puits, pour mener ces enfants vers l’autosubsistance ou les accompagner vers l’autonomie.
Pour mener ces projets sur la durée, l’association a besoin de fonds, notamment pour creuser le puits (8000 €), mais aussi pour faire vivre au quotidien toutes les actions entreprises, n’hésitez pas à contacter la présidente si vous souhaitez faire un don ou vous investir. C’est une association sérieuse, qui a les reins solides. Les fonds sont bien investis dans l’association, le fonctionnement quotidien et pour le bien être des enfants. En fonction des capacités financières de l’association, des actions complémentaires sont développées comme un centre de renutrition des tous petits, ou l’alphabétisation des mamans, ou encore l’aide au départ d’une activité commerciale pour des jeunes femmes par exemple.
Le voyage que nous avons effectué était avant tout un voyage touristique mais il a permis de mieux comprendre la vie des enfants de Léo et les besoins cruciaux nécessaires au bon fonctionnement de l’association. Par nos visites et notre venue nous avons contribué indirectement au développement local, il est possible de faire un voyage plus solidaire en venant pendant les périodes scolaires pour accompagner les enfants au quotidien.
Pour + d’infos : plaquette_centre_raissa_benao
Tel : 06 71 90 73 55 Yvette Ladrée
Mail : assolidariteburkina@gmail.com
